confinement (1)
Les cafés sont fermés comme indéfiniment.
Les rideaux gris baissés, je finis par m’habituer à cette disparition. Pourtant c’était comme un refuge où l’on contemple de la terrasse les immenses platanes formant une voute verte. Sous la canopée, l’esprit se faisait vague, amène et apaisé. C’était le lieu de lectures et d’écriture quand la maison se fait hostile, lieu d’impuissance et de non vouloir. Un lieu de dépaysement au coin de la rue. Une source de vie.